En 2016, Montpellier Méditerranée Métropole a choisi de reprendre la gestion de l’eau potable en régie publique pour 13 communes de la Métropole. Une 14e commune, Murviel-lès-Montpellier vient de rejoindre la Régie le 1er janvier 2023.
L’intégration de la compétence Assainissement (collectif et non collectif) a été voté par la Métropole à compter du 1er janvier 2023 confirmant la volonté de développer un service de proximité.
Teddy HRANYCZKA, chef de projets supports applicatifs métier, témoigne du choix de la GMAO MAINTI4, de son déploiement et de son utilisation au sein de la régie des eaux.
Pouvez-vous nous présenter la Régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole ?
C’est une régie publique.
Au départ, elle avait pour but de gérer uniquement la partie eau potable pour les 14 communes qui étaient rattachées à Montpellier. C’est un processus un peu complexe qui se déroule en 4 temps :
- Prélever l’eau dans le milieu naturel.
- Traiter l’eau pour la potabilisation. Pour cela, nous avons 2 usines (Valedeau et Arago).
- Acheminer l’eau à travers le réseau de canalisation et le stocker dans les réservoirs. Il y a des réservoirs sur chaque commune, le nombre dépend de la taille de la commune.
- Et enfin, distribuer l’eau grâce à des systèmes de vannes et des appareils de régulation.
Ensuite, il y a une autre partie qui est la partie assainissement, qui comprend également plusieurs phases :
- Le pré-traitement avec les notions de grillage, sablage…
- Le traitement biologique, pour accélérer le processus qui se fait normalement en milieu naturel au sein des rivières par exemple.
- La clarification pour séparer les boues, suite aux analyses, avant le rejet en milieu naturel.
- Le traitement des boues pour compostage après exploitation.
Au premier janvier 2023 l’assainissement collectif et non collectif s’est ajouté à la gestion de la régie, pour une mutualisation de ce qu’on avait déjà sur l’eau potable.
En termes de chiffres : les 14 communes, par rapport à l’eau potable, regroupent 80% de la population des 31 communes de la métropole.
Pouvez-vous vous présenter, votre rôle dans ce service et dans la mise en place de MAINTI4 ?
Je suis chef de projet applicatif, donc je suis rattaché à la DEX, qui est la direction d’exploitation. Je suis en transverse avec le service SI, qui s’appelle chez nous la DNET et qui est la Direction du Numérique et de l’Environnement de Travail.
Mes missions vont de l’aide à la compréhension d’un système, à la mise en place et la réflexion autour d’un projet, mais aussi l’accompagnement des équipes et l’utilisation de l’applicatif après le projet.
Par exemple, avec MAINTI4, on a commencé nos recherches parce qu’on avait besoin d’historiser et de proposer une solution pour renseigner les gammes de maintenance sur un parc machine au sein de la régie pour l’eau potable. Historiquement, on avait une solution qui ne correspondait pas tout à fait à nos besoins. J’ai donc regardé les solutions qui existaient, puis j’ai été en contact avec Magali chez TRIBOFILM et nous avons choisi MAINTI4 qui avait le meilleur rapport offre – tarif.
J’avais établi une structure à mettre en place pour satisfaire l’aspect métier et celui du SI, la transversalité me permet de faire le lien entre les 2 services.
Depuis combien de temps utilisez-vous MAINTI4 et comment fonctionniez-vous avant son déploiement ?
Ça fait deux ans qu’on travaille avec MAINTI4.
On a commencé avec la partie AEP (Alimentation en Eau Potable), sur la mise en place de la GMAO pour les usines d’Arago et Valedeau.
On avait ce besoin parce qu’on avait déjà une solution GMAO mais qui ne correspondait plus aux attentes sur la partie fonctionnelle. On avait des problèmes sur les gammes de maintenance, on n’arrivait pas à faire des plannings d’intervention, c’était un peu compliqué. On était donc un peu revenu à la version papier et Excel, ce qui n’était pas réellement la meilleure solution. Les informations n’étaient pas correctement recensées et ça engendrait des erreurs et des oublis.
On a eu, par exemple, un technicien qui avait oublié des tournées d’observation avec des équipements qui avaient un budget très conséquent.
Quand j’ai découvert MAINTI4, j’ai vu que c’était beaucoup plus simple sur l’aspect utilisateur et navigation que notre outil historique. C’était plus “UX friendly”.
Comment s’est déroulée la mise en place de MAINTI4, quelles ont été les différentes étapes de déploiement ?
On avait fait plusieurs ateliers avant le déploiement avec Magali pour être rassuré un peu sur l’utilisation. La première chose que nous avons faite c’est de parler du budget pour voir si ça corrélait avec le besoin qu’on avait. Et puis après ça a été très transparent avec Magali qui a bien aidé pour les questions et la conduite du projet.
On a fait plusieurs étapes :
- L’analyse et la compréhension du besoin.
- La validation du budget en interne.
- La mise en place d’un planning.
- La formation et le déploiement.
On a mis en place une MCO, une maintenance conditionnelle opérationnelle, il n’y a pas eu de blocage, ça a été très fluide, et il n’y avait pas de problématique particulière sur le projet.
En fait, il y a un éventail des différences entre chaque projet. Parce que c’est vrai que le projet Arago – Valédeau, par exemple, n’est pas tout à fait le même projet que le projet assainissement. La structure est la même mais la façon de voir des métiers est différente. Sur l’assainissement, il y a un aspect réglementaire qui est beaucoup plus restreint, où il réfléchir différemment sur la construction de la topologie, ce genre de process qui ne doit pas être fait au hasard.
Comment MAINTI4 répond aux problématiques de la Régie des eaux de Montpellier ? Quels impacts / avantages avez-vous pu mesurer depuis sa mise en place ?
Premièrement, le fait de pouvoir mutualiser les process. Ça veut dire mieux gérer les déploiements, les pannes éventuelles et l’aspect mise à jour, parce que ça c’était hyper important pour nous aussi, qu’il y ait des mises à jour constantes avec une évolution du logiciel assez ouverte.
On a eu des interlocuteurs privilégiés (chef de projet et consultant) dédiés au projet, ce qui a permis d’avoir une meilleure réactivité quand il y en avait besoin.
Et puis l’aspect facilité d’utilisation, modélisation de l’outils à notre image avec les widgets, ça permet d’optimiser les rendements sur les agents de terrain. Ils ne perdent pas de temps dans la compréhension de l’outil et c’est beaucoup plus simple pour eux à utiliser.
Quelles relations entretenez-vous avec les équipes de TRIBOFILM ?
Pour les relations, les échanges ont toujours été dans la bienveillance.
Je trouve qu’il y a une écoute des deux côtés, donc c’est agréable. On collabore au mieux pour trouver des solutions sur le long terme. On a des évolutions qui sont prévues, on essaie toujours de trouver la meilleure solution entre ce qu’on peut réellement faire et la partie budget.
Donc je dirais qu’il y a une bonne entente et puis il y a un gros plus aussi sur la prise en compte des besoins d’évolution.
Que diriez-vous à une collectivité qui hésite à investir dans un logiciel de gestion de la maintenance ?
Franchement, ce que je dirais, c’est d’essayer de trouver une solution qui peut leur convenir. Je ne prends pas trop de risques en disant ça, parce qu’en fait, il existe beaucoup de solutions.
Nous, on a fait pas mal de recherches sur le marché, et l’avantage de MAINTI4 c’est que c’est une entreprise à taille humaine. Il y a une volonté de faire les choses différemment, avec plus de simplicité, tout en gardant l’approche technique dans la construction. Et ça, je trouve que c’est le plus important, en fait.
Puis l’aspect aussi cordial qu’on peut avoir sur les échanges. Je pense qu’aujourd’hui, avec la société dans laquelle on est, c’est important, parce qu’il y a le savoir-faire mais aussi le savoir-être.
Donc je dirais de ne pas hésiter.